Témoignage Jean-Marc LAGARRIGUE

4 novembre 2024

Je suis né le 29 juillet 1959 à Alger. J’ai été rapatrié en France métropolitaine encore enfant. D’une famille croyante, à huit ans j’ai commencé le catéchisme, jusqu’à ma confirmation.
Mes parents vivaient leur foi par une vie simple et respectueuse de chacun, par la messe, et en actes auprès de la paroisse et du secours catholique.
Jésus était depuis toujours mon ami, sans que le cherche à le connaitre davantage.

Forestier de métier, en poste en Martinique, à vingt-six ans, marié, alors père d’un petit garçon Jean-Lin, la maitresse de mon fils, m’a invité à une soirée de prière et de louange. J’y ai reçu le verset d’Ésaïe 49-16 : « Vois ! Je t’ai gravée sur mes mains. » comme une flèche. Cela m’était adressé directement, personnellement, et cela m’a profondément touché. Ma vie n’était plus un hasard mais prenait sens, s’enracinait en la personne d’un Dieu Père dont je faisais l’expérience.

J’ai découvert la louange, la prière fervente en assemblée, et, que l’on pouvait adorer le Seigneur au Saint Sacrement.

La parole de Dieu m’interpellait. La messe devenait autre, un temps précieux et important. J’entrais à petits pas dans ce grand mystère de la communion eucharistique avec le Seigneur.

Les homélies des prêtres m’intéressaient ainsi que la richesse de la liturgie. Je devenais plus attentif, dans ma vie et celle de mes proches, aux grâces et aux clins d’œil du Seigneur. Parler avec le Seigneur et le prier prenait forme.

Je me suis trouvé de nouveaux liens de foi avec ma mère Hélène et ma petite sœur Valérie qui était devenue religieuse. Ma belle-mère Thérèse m’appris le chapelet et me témoigna elle aussi son amour de la sainte Vierge.

Traversant une période personnelle difficile pour mon couple, sœur Henry la mère supérieure de l’école de mon fils Jean-Lin m’a suggéré de faire une retraite en foyer de Charité à Trinité. L’expérience spirituelle, vécue avec le Seigneur dans une retraite en silence m’a touché . J’ai découvert profondément la Croix. Le sacrifice du Seigneur. Il l’avait fait aussi pour moi, il habitait mes souffrances, et je n’étais pas seul dans l’épreuve. La sainte vierge devenait pour moi une mère proche, attentive, aimante et protectrice. J’entrais tout doucement dans une foi active personnelle, de relation intime avec Jésus et Marie.

En 1995, j’ai rejoint le Var où sont nés ma fille Marie, et mon fils Gauthier. Nommé en Guadeloupe en 1999, nous nous sommes rapprochés de la communauté du Chemin Neuf.

En poste en Guyane en 2008 mon couple s’est disloqué Cayenne et je suis allé les rencontrer. J’ai découvert, étonné, des hommes et des femmes heureux d’être catho, vivant leur foi comme dans l’église primitive, des missionnaires engagés dans le partage de la joie du Christ Ressuscité. Cela m’a profondément touché. Arrivé à Avignon en 2010 je me suis d’avantage rapproché d’eux. Je fais partie aujourd’hui de « l’alliance » et suis dans un chemin de discipulat.